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LES TRAUMATISMES PSYCHIQUES

Dernière mise à jour : 30 avr.


DÉFINITION


Le terme de traumatisme psychique trouve son origine dans le mot grec « trauma » qui signifie blessure. Ainsi, dans le langage, le terme de traumatisme désigne en premier lieu une atteinte corporelle et est donc d’abord utilisé dans le champ de la médecine et plus particulièrement de la chirurgie.


Ce n’est que plus tard, lors des premières grandes catastrophes ferroviaires, autour des années 1860, que des questionnements se posent en raison des troubles énigmatiques dont souffrent certains accidentés. En effet, les répercussions psychologiques étaient lourdes et pourtant, les lésions physiques étaient bien souvent bénignes voire absentes. Les premières hypothèses portent sur l’impact du choc au niveau de la moelle épinière qui se diffuserait alors progressivement jusqu’au cerveau où les microlésions causées pourraient expliquer les troubles observés. Après le domaine de la chirurgie, ce sont donc les neurologues qui vont se saisir de cette problématique.


Le second grand temps de la préhistoire de la psychotraumatologie contemporaine démarre alors.


En 1884, Hermann OPPENHEIM, neurologue allemand, propose le terme de « névrose traumatique » dans son ouvrage, mais cela fait débat et, de grands auteurs tels que CHARCOT, JANET et FREUD réfléchissent à cette nouvelle conception. Le terme de traumatisme s’élargit alors progressivement au domaine psychique.


Traumatisme  psychique

De nos jours, un traumatisme psychique se définit comme un « phénomène d’effraction du psychisme, et de débordement de ses défenses par les excitations violentes afférentes à la survenue d’un événement agressant ou menaçant pour la vie ou l’intégrité (physique ou psychique) d’un individu, qui y est exposé comme victime, témoin ou acteur » Louis CROCQ, Psychiatre.


Autrement dit, un traumatisme se produit lorsque la violence d’un événement (ou de plusieurs) vient dépasser les capacités d’adaptation d’un sujet.


Une distinction à faire ...


Un événement est qualifié de « traumatogène » lorsqu’il renvoie à une situation violente et imprévisible.


Toutefois, il est important de bien distinguer un événement traumatogène – c’est-à-dire à potentialité traumatique – et une personne traumatisée psychiquement. Cette distinction est importante, car un même événement ne fera pas un traumatisme chez tout le monde. En effet, ce n’est pas la gravité d’un événement qui entraîne un choc psychologique, mais le vécu interne de la personne.


L’irreprésentabilité du traumatisme.


« Il y a traumatisme lorsque le sujet a été brutalement confronté au réel de la mort. » Florence BERTANDEAU.

Chaque personne a conscience de sa condition mortelle ; c’est-à-dire que nous sommes conscients que nous mourrons un jour, mais nous n’avons pas de représentation précise de notre mort et nous la projetons toujours dans des années lointaines, c’est ce que l’on nomme le « sentiment d’immortalité ».


Un traumatisme psychique survient lorsqu’une personne est confrontée au réel de la mort, c’est-à-dire qu’elle a vu sa mort arriver dans l’instant, d’où l’expression populaire « Je me suis vu mourir ». C’est en étant brusquement confronté à l’imminence de sa mort, qu’un sujet perds ce sentiment d’immortalité et déclenche des symptômes post-traumatiques.


Le gel psychique :


La violence d’un événement peut générer un « gel psychique », c’est-à-dire qu’une personne peut se trouver dans un état de sidération à la suite d’une effraction traumatique.


Cet état se traduit par une rupture des liens intrapsychiques :


  • Il n’y a plus la possibilité de lier les émotions, les ressentis physiques et la représentation cognitive de l’événement ;

  • La temporalité est également déconnectée ;

  • La sécurité interne s’effondre (perte du sentiment d’immortalité, de la confiance en soi et aux autres).


Quelques précisions sémiologiques…


Une distinction est faite entre les traumatismes de type I et de type II.


Le traumatisme de type I, aussi connu sous le nom de « traumatisme simple » désigne un trauma qui a été causé par un événement UNIQUE.


Par exemple :

  • Un accident de la route ;

  • Un incendie ;

  • Une agression physique.


La catégorie du type II renvoie quant à elle au « traumatisme complexe », l’origine de ce type de trauma prend sa source, soit dans un événement qui s’est répété ou dont la durée d’exposition est particulièrement longue, soit dans une multitude d’événements.


Par exemple :

  • La maltraitance psychologique, physique et/ou sexuelle dans l’enfance ;

  • Les violences conjugales ;

  • Les actes de torture ;

  • Les séquestrations ;

  • Les prises d’otages.


C’est le second type de traumatisme qui est le plus fréquent.


Les symptômes évoqués plus bas peuvent également se retrouver dans le « Trouble de Stress Aigu » ; on utilise cette dénomination lorsque la symptomatologie est présente durant moins d’un mois.


En revanche, lorsque les symptômes durent plus de 3 mois, on parle de « Trouble de Stress Post-traumatique » ou d’ « État de Stress Post-traumatique » (abrégé ESPT).


Côté biologie : que se passe-t-il dans notre cerveau ?


Lors d’un choc émotionnel qualifié de traumatique, le cerveau va se trouver en « état de stress dépassé ». Le stress généré par la violence de l’événement est si grand qu’il dépasse les capacités d’adaptation de l’individu et fait alors « court-circuité » le cerveau, donnant lieu à l’ancrage de l’information sous forme de mémoire traumatique.


Si vous souhaitez des précisions sur ce mécanisme, les voici :

Certaines situations ou événements peuvent être source de stress pour un individu. Dans ces cas-là, le cerveau va produire des hormones du stress : il s’agit de l’adrénaline et du cortisol.


Lorsque ces hormones sont produites en FAIBLE quantité, elles peuvent être bénéfiques pour l’organisme puisqu’elles génèrent une augmentation de la pression artérielle, accroissant alors les capacités intellectuelles et physiques d’un individu. C’est pourquoi, dans le langage courant, on peut entendre parler de « stress positif ».


Par exemple : lors d’une compétition sportive ou d’un examen scolaire qui amène l’individu à se dépasser dans ses compétences habituelles.


Néanmoins, lors d’un événement traumatogène, la quantité d’hormones de stress produites est IMMENSE, c’est pour cela que l’on parle de « stress dépassé ». Malheureusement, cette quantité représente un danger, elle constitue à la fois un risque vital sur le plan cardiovasculaire (à cause de l’adrénaline) mais aussi un risque vital sur le plan neurologique (le cortisol étant neurotoxique). De fait, poussé par l’instinct de survie, le cerveau va sécréter des neurotransmetteurs que l’on qualifie de « drogues dures » pour stopper la production de ces hormones du stress.


Nous pouvons comparer cela à un circuit électrique en survoltage où la disjonction permettrait de protéger les appareils électriques qui y sont reliés.


Ces drogues dures, sécrétées par le cerveau, ont des propriétés anesthésiantes et dissociantes, il s’agit de : morphine-like, kétamine-like, d’endorphines et d’autres antagonistes aux récepteurs liés à la mémoire.


Cette dissociation se produit entre les 3 zones suivantes du cerveau :


  • La zone appelée « cortex pré-frontal », c’est la zone qui permet de se représenter et de symboliser les choses (d’où la difficulté à mettre des mots sur ce que l’on a vécu lors d’une expérience traumatique et c’est cette déconnexion qui explique le sentiment d’étrangeté, d’irréalité de l’événement vécu, ou encore la sensation d’être spectateur de ce qui nous arrive).

  • La zone appelée « amygdale », c’est la zone qui traite les informations sensorielles et génère nos réponses émotionnelles.

  • La zone appelée « hippocampe », cette zone est responsable de la mémorisation des informations, elle s’occupe également du repérage spatio-temporel et aussi du sommeil (ce qui explique les troubles du sommeil souvent présents chez les personnes traumatisées psychiquement, mais aussi leur confusion spatiale et temporelle).


L’événement vécu reste donc piégé dans l’amygdale sans pouvoir être traité, transformé ou assimilé dans la mémoire autobiographique. Il ne peut pas s’inscrire dans l’histoire de vie du sujet et refait sans cesse surface dans des réminiscences insupportables ou, au contraire, semble avoir disparu de tous souvenirs… C’est ce que l’on nomme la mémoire traumatique.


Je tiens à préciser que cette dissociation est d’autant plus rapide et massive que le cerveau est immature (chez les enfants et certaines personnes handicapées) ou bien que les fonctions supérieures sont désactivées (personnes endormies ou droguées).



SYMPTOMATOLOGIE


Concernant la symptomatologie immédiate :


À la suite d’un événement marquant / inattendu / inhabituel, 3 types de réactions peuvent advenir :


  • Première possibilité, le sujet surmonte la situation, par des mécanismes de défense habituels (ou bien plus coûteux) mais en tous les cas, le psychisme parvient à s’adapter à cet événement.

  • Autres possibilités, le sujet se trouve dans un état de stress dit « dépassé » (que nous avons vu plus en amont) avec :

    • Soit une forme d’agitation extrême sur le plan physique et/ou psychique, car l’angoisse déborde le sujet ;

    • Soit un état de sidération, c’est-à-dire une anesthésie psychique, accompagnée d’une paralysie physique.


Il est très important d’avoir à l’esprit que, quelle que soit la réaction au moment des faits et juste après, la réaction physique et émotionnelle d’une personne n’est pas un facteur de prédiction sur l’éventuel développement d’un ESPT.


Et, même si un sujet développe un état de stress post-traumatique avec des symptômes très lourds, la résolution du conflit interne est possible ! L’apaisement de la personne est possible ! Le retour à un fonctionnement psychique dit « normal » ou « sain » EST POSSIBLE ! Le trouble de stress post-traumatique n’est pas un état permanent, ces blessures peuvent être soignées, ce n’est pas un état irréversible, vous ne resterez pas traumatisés toute votre vie.


Certes, vous n’oublierez pas ce qui s’est passé, mais vous parviendrez à VIVRE (et non plus SURVIVRE) avec ce qui s’est passé. Cet événement deviendra un événement appartenant à votre passé, inscrit dans votre histoire de vie, il ne sera plus vécu comme un événement omniprésent qui hante votre quotidien. La souffrance sera elle aussi toujours présente, puisque chaque événement vécu l’est en association avec une ou plusieurs émotions, mais elle sera bien moins grande et elle ne vous envahira plus au point de ne pas être capable de ressentir de la joie pour les événements heureux qui vous arriveront.


Pour sortir de cette torpeur qui vous hante, il faut oser en parler, oser demander de l’aide et S’AUTORISER À PRENDRE SOIN DE SOI.


Bien évidemment, l’environnement social, affectif et matériel d’une personne, mais aussi son histoire de vie (et plus précisément son histoire infantile) ainsi que ses capacités intellectuelles ont une influence sur sa capacité à se remettre rapidement ou non d’un traumatisme.


La symptomatologie d’après-coup :


Je tiens à préciser que ceci constitue une liste non-exhaustive de tous les symptômes pouvant apparaître suite au développement d’un état de stress post-traumatique, elle recense les symptômes les plus courants.


De plus, la présence d’un symptôme, son intensité et sa durée sont variables d’une personne à l’autre.


Et les premiers symptômes peuvent parfois débuter des mois ou des années après avoir vécu l’événement traumatique.


Les principaux symptômes du Trouble de Stress Post-traumatique :


Chez l’adulte…


Les principaux symptômes :

➡️Le syndrome de répétition :

Il est qualifié de « pathognomonique », c’est-à-dire que sa présence à elle seule signe la pathologie de l’ESPT : Si ce syndrome est présent, le diagnostique de trouble de stress post-traumatique est nécessairement posé.


Ce syndrome se définit par la présence de reviviscences, qui sont intrusives ; le sujet ne les contrôle pas et l’apparition de ces dernières suscitent une angoisse majeure.


Les reviviscences peuvent être de deux types :


  • diurnes : c’est-à-dire qu’elles apparaissent en journée, lorsque la personne est éveillée, on parle aussi de « flash-back ».

  • nocturnes : les réminiscences apparaissent la nuit et constituent des cauchemars.


Les reviviscences sont liées à la mémoire traumatique, c’est-à-dire à l’impossibilité que l’événement soit inscrite comme événement passé. Par conséquent, la personne revit l’horreur de la scène comme si celle-ci se rejouait encore et encore ; les sensations physiques, le bruit, les odeurs, tous les détails de l’événement peuvent refaire surface de manière intense, plongeant le sujet dans une angoisse et une détresse extrême.


➡️La dissociation :

La dissociation peut agir sur plusieurs plans : physique, émotionnel ou psychique. En général, les personnes qui en sont affectées peuvent tenir les discours suivants :

  • « J’ai le sentiment que certaines choses se passent en dehors de ma volonté, comme si j’étais en pilote automatique ou que je regardais un film. » ;

  • « Je me sens étranger à moi-même / Je ne me reconnais pas. » (ici, on parle de « dépersonnalisation », c’est une forme de trouble dissociatif ) ;

  • « Je ne reconnais pas mon environnement / Ce qui m’entoure m’est étranger. » (Autre forme possible : la « déréalisation » ).


La dissociation est souvent involontaire, et son apparition incontrôlée sur une courte durée n’est pas pathologique, il s’agit de dissociation saine durant laquelle le cerveau retraite de l’information.


Par exemple : lorsque l’on « bugue » devant son déjeuner le matin.


Mais la dissociation peut aussi être provoquée consciemment par le sujet. En effet, cette dernière constitue un moyen drastique d’anesthésier ce qui est douloureux, d’arrêter de penser, de mettre ses pensées atroces en pause prolongée. Ainsi, certaines personnes vont donc chercher à la provoquer volontairement et à se plonger dans un état dissociatif le plus longtemps possible.


Par exemple : Écouter de la musique très fort, s’alcooliser massivement, etc.


➡️L’évitement :

C’est une stratégie d’adaptation « pathologique » mise en place par le sujet dans l’objectif d’éviter tout facteur pouvant générer du stress, ici, ce sont tous les éléments qui ont un lien avec le traumatisme. Ce peut être l’évitement de pensées, d’activités, de situations, de lieux, de personnes rappelant l’événement traumatique. On qualifie cette adaptation de pathologique car, elle empiète sur la vie quotidienne du sujet.


Par exemple :

  • Éviter d'entrer dans un parc ou un immeuble de bureaux où la personne a été agressée ;

  • Éviter de croiser ou de parler à des personnes de la même origine ethnique ou ayant la même tenue vestimentaire que l’agresseur, voire même éviter toutes les personnes du même sexe que l’agresseur (hommes/femmes), etc.


➡️L’hypervigilance ou hyperactivation cérébrale :

C’est un état d’alerte, de vigilance démesurée ; la personne qui en est victime est constamment sur ses gardes. Les sursauts, l’irritabilité et les troubles du sommeil peuvent accompagner cet état.

Le symptôme d’hypervigilance s’explique par le sentiment d’insécurité permanent qui règne depuis l’événement, avec l’impression qu’un danger peut survenir à tout moment, qu’il est possible de mourir à tout instant.


Les symptômes secondaires :
Ces symptômes ne sont pas systématiquement présents dans l’état de stress post-traumatique, néanmoins leur fréquence d’apparition reste élevée.

➡️Altération de la perception de soi :
L’estime de soi a été anéantie avec l’événement, le sujet peut donc être en prise avec des sentiments de honte, de culpabilité, d’échec, d’impuissance, de solitude, de vide.

➡️Altération de la régulation émotionnelle :
La fluctuation émotionnelle est bien plus rapide et les émotions négatives sont bien plus intenses que d’ordinaire.
On retrouve ainsi des troubles de l’humeur dans près de 50 % des ESPT (troubles dépressifs ou épisodes maniaco-dépressifs).
De même, les troubles anxieux sont très fréquents (anxiété généralisée, crises d’angoisses, phobies, phobies sociales, troubles obsessionnels compulsifs).

➡️Troubles du sommeil :
Difficultés d’endormissement avec ruminations ; cauchemars ; narcolepsie ; hypersomnolence diurne ; paralysies du sommeil.

➡️Troubles du comportement :
Ce sont majoritairement des conduites auto-agressives, des automutilations, des conduites à risques, des fugues (simples ou dissociatives), des tentatives de suicide.

➡️Troubles du comportement alimentaire :
Anorexie ; boulimie ; trouble de l'alimentation évitante/restrictive (ARFID).

➡️Troubles cognitifs :
Perturbation de l’attention, de la concentration, de la mémorisation.

➡️Troubles addictifs :
Alcool, tabac, drogues, jeux pathologiques (jeux d’argent, jeux vidéo), addictions aux écrans.

➡️Troubles de la sexualité.

➡️Symptômes de somatisation :
  • Troubles gastro-intestinaux (nausées, vomissements, troubles du transit, etc) ;

  • Troubles génito-urinaires (trouble de la menstruation, douleurs pelviennes, cystites, etc) ;

  • Troubles respiratoires (asthme, bronchite chronique) ; troubles neurologiques (épilepsie) ;

  • Troubles ORL (acouphènes, otites, angines à répétition),

  • Troubles dermatologiques (eczéma, psoriasis) ;

  • Allergies.


Chez l’enfant ...


Pour la plupart des symptômes suivants, il faut être particulièrement vigilant notamment lorsque ces derniers ont une apparition soudaine, c’est-à-dire qu’ils ne faisaient pas du tout partie de la personnalité de l’enfant auparavant.


Chez l’enfant victime d’ESPT, on peut observer :

➡️Une très faible estime de soi, des sentiments de culpabilité et de honte.


➡️Une méfiance envers les autres.


➡️Un repli sur soi OU à l’inverse une recherche excessive de proximité de l’adulte avec anxiété de séparation dans les moments où il faut aller dormir, aller chez la nounou, à l’école, etc.


➡️Des troubles de l’humeur : irritabilité, agressivité, conduites d’opposition, tristesse et pleurs extrêmes. À l’inverse, il peut y avoir une absence totale d’émotion (on parle alors d’anesthésie affective).


➡️Des troubles anxieux (avec parfois des attaques de panique), le développement de phobies (peur du noir, d’aller au lit, d’aller aux toilettes, etc).


➡️Le désinvestissement des activités habituellement très appréciées.


➡️Une agitation physique (avec souvent des conduites auto-calmantes comme les balancements ou le suçage du pouce omniprésent) et une agitation psychique (hypervigilance, trouble de l’attention).


➡️La perte temporaire des acquis du développement en lien avec l’autonomie (propreté : énurésie / encoprésie ; marche ; langage ; habiletés motrices ; apprentissages scolaires ; etc).


➡️Des jeux diminués, répétitifs, compulsifs, reproduisant les violences de l’événement traumatique vécu.


➡️L’impossibilité d’explorer, de créer, d’imaginer OU à l’inverse l’enfant peut avoir une vie imaginaire très importante comportant un compagnon imaginaire avec qui l’enfant communique et se trouve dans un sentiment d’étrangeté vis-à-vis de la réalité, de ce qui l’entoure, de son propre corps (troubles dissociatifs).


➡️Troubles du sommeil (insomnies, terreurs nocturnes, cauchemars).


➡️Troubles alimentaires (anorexie, boulimie, prise OU perte importante de poids).


➡️Troubles somatiques (douleurs abdominales, céphalées, nausées, vomissements, etc).



THÉRAPEUTIQUE


Boris Cyrulnik, neuropsychiatre
Boris Cyrulnik, neuropsychiatre

« La résilience est un processus dynamique donnant à l’individu la capacité de réagir lorsqu’il est confronté à l’adversité, de rebondir dans la vie, de puiser dans ses ressources internes pour réapprendre à vivre une autre vie, une vie après l’événement traumatique. » Boris CYRULNIK




Réussir à s’adapter, à rebondir, à surmonter, à faire face à des événements éprouvants, traumatogènes, est ce que l’on nomme la « capacité de résilience ».


Pour être résilient, il faut être actif, ne plus subir le poids du passé, mais essayer de vivre le présent et de se projeter sur l’avenir. Pour combattre ces maux qui nous hantent, un cheminement psychique est nécessaire. Pour réaliser ce cheminement, il est préférable d’être accompagné par un psychiatre ou un psychologue formé à la question du trauma.


Cet accompagnement par un professionnel permettra tout d’abord d’être entendu et reconnu dans sa souffrance ; le professionnel ne remettra jamais votre parole en doute et ne vous jugera pas ; ces conditions sont essentielles pour vous aider à entrer dans un processus de résilience.


La psychothérapie permettra aussi d’amener la personne traumatisée à faire des liens entre les trois zones cérébrales qui ont été dissociées : la zone cognitive, émotionnelle et comportementale. Cette création de liens intrapsychiques favorisera la mise en mots et en sens de l’événement vécu. Elle prendra du temps et c’est ainsi, qu’à terme, l’événement traumatique pourra s’inscrire dans l’histoire de vie PASSÉE du sujet.




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